Questions-réponses - Investigations sur l'excès de cas de cancers pédiatriques sur le secteur de Sainte-Pazanne

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Questions-réponses sur les investigations menées par l'ARS, conjointement avec Santé publique France et la DREAL, sur l'excès de cas de cancer pédiatriques sur le secteur de Ste-Pazanne.

Qu’est-ce qu’un agrégat de cas de cancer ?

Un « agrégat spatio-temporel » ou « cluster » en anglais, est un regroupement de personnes ayant une même maladie ou les mêmes symptômes dans une zone géographique et dans un temps donné et dont le nombre rapporté à sa population est inhabituellement élevé.

Un tel regroupement peut survenir au sein d’une collectivité du fait de causes variées, et possiblement imbriquées, d’origine génétique, environnementale, infectieuse, professionnelle ou encore liées au mode de vie. Si aucune cause n’est identifiée, le rôle du hasard ne peut pas être exclu, du fait de la distribution statistique des cas dans le temps et dans l’espace et de la possibilité que le nombre de cas perçu comme anormal appartienne à cette distribution, et en soit simplement un élément extrême.

La mise en évidence d’un cluster soulève cependant la question, en santé publique, de l’existence d’une (ou plusieurs) cause (s) commune(s) qui explique(nt) le regroupement de cas de maladie dans le temps et dans l’espace.

>> Plus informations sur les agrégats de cas de cancer sur le site de Santé publique France

 

Qu’est-ce que le comité de suivi ?

Le comité de suivi a été créé dans l’objectif d’avoir un espace d’échange et d’information avec chacun. Il est organisé régulièrement pour informer les parties prenantes de l’avancée des travaux et répondre aux questions que ces travaux peuvent susciter et de débattre de propositions formulées par les différents membres.

Le comité de suivi rassemble l’ensemble des parties-prenantes : les professionnels de l’ARS, de Santé publique France et des autres services déconcentrés de l’Etat concernés (Préfecture, Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL)), les élus locaux (maires et députés), les représentants scolaires (Education nationale, Uradel -enseignement privé), des professionnels de santé (médecins généralistes, infirmières, PMI, etc.), des représentants du Collectif « Stop aux cancers de nos enfants » et d’une association de riverains.

Ce comité est présidé par le Professeur Jacques Dubin, cancérologue, chirurgien maxillo-facial et ORL. Il a notamment exercé au CHU Angers. Ancien président du Conseil départemental de l'ordre des médecins, il a participé à l’espace régional d’éthique. Il est aussi membre du conseil d'administration de la Ligue contre le cancer du Maine-et-Loire et membre de la commission des usagers de la Conférence régionale santé et autonomie en Pays de la Loire. Son rôle de président consiste à animer de façon impartiale le dialogue entre experts, autorités sanitaires et parties prenantes.

Qu’est-ce qu’un cancer pédiatrique ?

Un cancer pédiatrique est un cancer qui touche un enfant ou un adolescent âgé de 0 à 17 ans inclus (à la date du diagnostic).

 

Quel est le nombre de cancers pédiatriques en France ?

On compte environ 1700 nouveaux cas de cancers pédiatriques de moins de 15 ans chaque année en France métropolitaine.

 

Quelles sont les cancers pédiatriques les plus fréquents ?

Les cancers les plus fréquents sont les leucémies (28 %), les tumeurs du système nerveux central (24%) et les lymphomes (11%).

 

Quelles sont les causes des cancers pédiatriques ?

D’une manière générale, les causes des cancers d’enfants sont aujourd’hui encore très mal connues et les scientifiques disposent essentiellement d’hypothèses génétiques, immuno-infectieuses ou environnementales. En l’état actuel des connaissances, les causes des cancers pédiatriques sont très probablement plurifactorielles.

Plus d’informations sur les causes des cancers pédiatriques sur le site de Santé publique France

 

Quels sont les symptômes de la leucémie ?

Les symptômes ne sont pas spécifiques et doivent attirer l’attention s’ils sont récidivants ou persistants. La leucémie est due à un envahissement du sang par des globules blancs anormaux qui vont prendre la place des cellules normales du sang : globules rouges, globules blancs normaux et plaquettes.

  • La baisse des globules rouges (anémie) va se traduire par une grande fatigue, une pâleur, une gêne respiratoire, des malaises.
  • La baisse des globules blancs normaux, par des infections à répétition, notamment des angines,
  • La baisse des plaquettes, par des signes hémorragiques, notamment par des hématomes.

Autres signes possibles et non exhaustifs : douleurs articulaires, boiteries, augmentation du volume des ganglions et de la rate.

En cas d’inquiétude, il est conseillé de s’adresser à son médecin traitant qui jugera de la pertinence de faire un bilan sanguin. Il n’y a pas lieu de faire pratiquer des prises de sang aux enfants qui ne présentent aucun symptôme.

Quelles étaient les conclusions de la première enquête menée par l’ARS à partir de 2017 ?

Un 1er signalement en avril 2017 de 6 cas de cancers pédiatriques, dont 4 cas de leucémies aiguës, avait fait l’objet d’une investigation par l’ARS. Ces travaux ont conclu à un excès de cas de leucémies sur 2 ans parmi les enfants de moins de 15 ans, par rapport aux données observées au cours des années précédentes sur ce même secteur. L’analyse des facteurs de risque environnementaux n’a pas montré de cause prédominante.

 

Pourquoi l’enquête a-t-elle été réouverte en 2019 ?

L’ARS Pays de la Loire a reçu le 25 février 2019 un nouveau signalement de la part d’un particulier, concernant trois cas de cancers pédiatriques, dont 2 leucémies aiguës, sur le secteur de Sainte-Pazanne.

Bien que 90% des leucémies infantiles aiguës soient aujourd’hui sans cause connue et que les facteurs de risque liés aux cancers puissent être multiples, l’ARS a décidé de poursuivre les investigations. Elle a saisi Santé publique France pour mener l’enquête épidémiologique et conduit en parallèle une campagne de « levée de doutes » sur d’éventuelles expositions environnementales.

Qu’est-ce qu’une levée de doute ?

En parallèle de l’investigation épidémiologique, des contrôles environnementaux destinés à rapidement « lever des doutes » sur certaines expositions environnementales (repérer d’éventuels dépassements de norme réglementaire ou valeur guide) et à prendre si nécessaire des mesures de protection ont été menés par l’ARS et la DREAL avec différents opérateurs. L’objectif de cette démarche n’est pas de rechercher une cause commune aux cas de cancer, mais d’identifier d’éventuelles expositions environnementales dépassant les valeurs de référence.

 

Combien d’enfants et quelle zone géographique sont concernés par la campagne de levée de doutes ?

Des analyses environnementales ont été effectuées dans les milieux de vie des 13 enfants intégrés au périmètre de l’étude épidémiologique et dans ceux de 4 autres enfants atteints de cancer qui ont été signalés sur le secteur (2 hors périmètre de l’étude pour des critères d’âge mais habitant dans le secteur, 2 mineurs hors périmètre géographique), soit 17 enfants au total.

 

Quels sont les résultats de la levée de doute à l’école Notre-Dame de Lourdes à Ste-Pazanne ?

En prévision de la rentrée de septembre 2019, priorité a été donnée à l’école Notre-Dame de Lourdes à Ste Pazanne pour la campagne de mesures environnementales. Cet établissement est en effet fréquenté par plusieurs enfants atteints de cancer et situé à proximité de l’ancien site industriel.

Près de 150 prélèvements et mesures ont été réalisés au cours de l’été 2019 par plusieurs opérateurs, sous le pilotage de la DREAL et de l’ARS, avec l’appui de l’IRSN, Santé publique France, l’Anses et l’Ademe. Les investigations ont porté sur l’eau (potable et souterraine), l’air intérieur et extérieur, le sol et les champs électromagnétiques (radio fréquences et basses fréquences). Une nouvelle campagne de mesures a été menée dans l'école en mars-avril 2020.

Après analyse par l’ARS, la DREAL et les agences nationales compétentes, ces mesures ne révèlent pas de conséquences avérées pour la santé des enfants et des personnels de l’école, au regard des valeurs de référence et en l’état actuel des connaissances. Deux points de vigilance ont toutefois été identifiés (cf. question ci-dessous).

Pour les champs électro magnétiques, les mesures faites à l’été 2019 (mesures en continu à l’intérieur de l’école et dans la cour) ont été reconduites mi-janvier 2020, à une période de plus forte consommation électrique. Ces mesures statiques ont été complétées par des mesures individuelles (deux enseignants ont porté des appareils pendant 24h). Dans les deux cas, les valeurs mesurées ne révèlent pas d’exposition dépassant les valeurs guides, y compris celles recommandées pour l’implantation d’établissements recevant des personnes sensibles. Ces champs électromagnétiques sont, selon l’avis de l’ANSES, habituels en zone urbaine.

 

Des mesures correctives ont-elles été demandées à l’école Notre-Dame de Lourde de Ste-Pazanne ?

Des points de vigilance ont été identifiés au sein de l’école Notre Dame de Lourdes lors de la première campagne de mesures (été 2019) : des concentrations élevées de radon dans une partie de l’établissement et, d’une façon générale, une qualité de l’air intérieur dégradée par la présence de polluants, dont le formaldéhyde, en lien avec le mobilier et les revêtements. Des concentrations en lindane supérieures à la moyenne observée habituellement (le lindane est un pesticide utilisé pour le traitement des charpentes) ont été également détectées. Ces résultats ont été interprétés avec prudence car obtenus dans des conditions particulières, peu représentatives de l’usage habituel de l’école (période estivale caniculaire et locaux vides, donc peu ventilés et période de mesures trop courte pour le radon).

Des mesures immédiates destinées à garantir le bon renouvellement de l’air et à réduire les expositions aux polluants de l’air intérieur ont été mises en œuvre par l’école. De nouvelles campagnes de mesures ont été menées à partir du mois d’octobre 2019 jusqu’au mois de juin 2020.

S’agissant du radon et du formaldéhyde, une très nette diminution des concentrations a été observée lors des campagnes qui ont suivi (novembre 2019, janvier et juin 2020). Cette évolution favorable est attribuable aux protocoles d’aération et aux travaux réalisés. Les concentrations mesurées dans les salles de classe sont en-deçà ou très proches de la valeur de référence. Il n’y a donc pas d’actions supplémentaires préconisées par les autorités sanitaires liées aux expositions à ces composés.

Pour le lindane, une baisse très nette des concentrations mesurées dans l’air intérieur a été enregistrée. Les concentrations demeuraient néanmoins pour les deux salles de classe situées sous le grenier, supérieures à ce qui peut être observé dans la grande majorité des écoles sur le territoire national et à la valeur cible recommandée en février 2020 par Santé publique France. Dans l’attente de la réalisation de travaux complémentaires et de la vérification de leur efficacité, les élèves et professeurs des deux classes et de la salle de soutien ont été transférées dans d’autres locaux début mars 2020. Des travaux portant sur la ventilation ont été engagés par l’OGEC au printemps et une nouvelle campagne de mesures a été effectuée en juin. Les concentrations en lindane retrouvées dans les poussières au niveau des sols des salles de classe témoignant de la nécessité d’un nouveau réglage de la ventilation, l’OGEC et la DEC ont différé la réintégration des enfants dans les deux salles de classe prévue à la rentrée. De nouveaux prélèvements sont programmés début octobre 2020.

 

Quel est le risque pour la santé en cas de concentration de radon dans un bâtiment ou un logement ?

Le radon est un gaz radioactif naturel présent partout à la surface de la terre et en particulier dans les roches granitiques et volcaniques. La région Pays de la Loire et le secteur de Ste-Pazanne sont concernés par ce risque en raison du contexte géologique local.

Si le radon est un facteur de risque avéré de cancer du poumon, chez l’adulte (2ème cause de cancer du poumon après le tabac), aucun lien avec tout autre risque de cancer, chez l’adulte comme chez l’enfant, n’est scientifiquement établi.

Plus d’informations sur le radon sur le site internet de l’ARS Pays de la Loire

 

Quels sont les résultats de la levée de doute au domicile des enfants ?

L‘objectif de ces investigations était d’identifier d’éventuelles anomalies dans les logements pouvant contribuer à dégrader l’environnement de vie des enfants et de recommander, si nécessaire, des mesures de protection.

14 logements ont fait l’objet d’investigations, après accord des familles, avec des campagnes de prélèvements et de mesures qui ont débuté en décembre 2019 et se sont achevées généralement fin février 2020. Elles ont porté sur plusieurs milieux potentiels d’exposition (air intérieur, eau, sol) et ont concerné des paramètres chimiques, bactériologiques et radiologiques. Une vigilance particulière a été portée à la qualité de l’air intérieur par le contrôle des débits de ventilation. Des mesures des champs électromagnétiques ont également été réalisées. Aucune situation n’a justifié la mise en œuvre de mesures correctives immédiates. Des rapports de synthèse assortis de recommandations, lorsque la situation le justifiait, ont été adressés à chaque famille et une restitution collective « anonymisée » organisée par l’ARS début juillet 2020.

 

Quels sont les résultats de la levée de doutes effectuées par la DREAL, notamment sur l’ancien site industriel Leduc ?

La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) a diligenté des investigations environnementales sur plusieurs sites industriels du périmètre d’études. En priorité, les expertises se sont concentrées sur l’ancien site Leduc de fabrication de charpentes rue de Bazouin à Sainte-Pazanne. Ce site, sur lequel sont désormais implantées plusieurs maisons individuelles et un immeuble collectif, est situé à proximité de l’école Notre-Dame de Lourdes.

Les investigations sur les anciens terrains de la société Leduc n’ont pas mis en évidence de problématique sanitaire en lien avec les anciennes activités pratiquées sur ce site.

Les concentrations mesurées sont très inférieures aux seuils de dépollution fixés pour la réhabilitation de ce site en usage d’habitation.

 

Qu’est-ce que le CRPPE ?

Chaque enfant concerné par ces investigations s'est vu proposer un accès privilégié au Centre régional de pathologies professionnelles et environnementales (CRPPE) du CHU d’Angers. Le CRPPE (dont le Chef de service est le Pr Yves Roquelaure) est une structure experte de recours pour la prise en charge de pathologies professionnelles complexes, la détermination de l’origine et des causes professionnelles de pathologies, la prévention des pathologies professionnelles. Il prend également en charge les pathologies complexes en lien, supposé ou avéré, avec les expositions environnementales.
 

Qu’est-ce que l’effet cocktail ou « exposome » ?

L'exposome correspondant à la totalité des expositions environnementales que subit un organisme humain de sa période in utero à sa fin de vie. La recherche scientifique en matière d’exposome est encore balbutiante. L’état actuel des connaissances ne permet pas d’intégrer ce type de mesure dans les investigations conduites sur le secteur de Ste-Pazanne.

Toutefois, la notion d’exposome fait notamment partie des travaux de recherche engagés par l’Institut national du cancer dans le cadre d’une « Task Force » destinée à accélérer la recherche fondamentale sur les cancers pédiatriques.

Qu’est-ce qu’une enquête épidémiologique ?

L’étude épidémiologique menée dans le cas présent par Santé publique France vise à identifier un ou des facteurs de risque, qui seraient communs aux enfants victimes de cancer localement et que l’on ne retrouverait pas ailleurs ou de façon générique.

 

Combien d’enfants sont concernés ?

D’après les données validées par le registre des tumeurs de Loire-Atlantique et Vendée et le registre national de cancer de l’enfant, à la date du 10 octobre 2019, il concerne 13 enfants atteints de cancer, dont 3 sont aujourd’hui décédés.

 

Sur quelle période s’étalent ces cas de cancer pédiatrique ?

Le périmètre de l’étude épidémiologique comprend les cancers diagnostiqués entre 2015 et 2019, chez des mineurs âgés de moins de 18 ans au moment du diagnostic.

 

Quelle est le périmètre géographique concerné ?

La zone géographique concerne 7 communes : Sainte-Pazanne, Port-Saint-Père, Saint-Mars-de-Coutais, Machecoul-Saint-Même, Villeneuve-en-Retz, St-Hilaire-de-Chaléons et la commune de Rouans qui est à proximité de Sainte-Pazanne.

 

Comment se déroule l’enquête épidémiologique ?

C’est une enquête descriptive réalisée à partir de questionnaires destinés aux familles ayant un enfant malade, faisant partie du regroupement de cas. L’ensemble de ces questionnaires est analysé par Santé publique France. Si les résultats orientent vers des facteurs communs locaux, l’Agence pourra préconiser des prélèvements environnementaux.

Plus d’informations sur le site de Santé publique France

 

Quels sont les résultats de l’enquête épidémiologique ?

L’analyse épidémiologique valide le fait que le nombre de cancers pédiatriques sur le secteur des 7 communes sur la période 2015-2019 est plus important que ce que l’on observe en moyenne en France. Mais L’analyse de ce vaste panel d’informations n’a pas identifié d’exposition à un facteur de risque susceptible d’expliquer le regroupement de cancers observé. 

Les résultats de ces travaux amènent Santé publique France à conclure à la présence d’un regroupement spatio-temporel sans cause commune identifiée. Ainsi, d’après le guide d’investigation de Santé publique France et plus largement de la méthodologie internationale il est recommandé :

  • De ne pas poursuivre les investigations épidémiologiques localement
  • De ne pas engager d’investigations et prélèvements environnementaux supplémentaires

Dans ce contexte, Santé publique France propose de mettre en place une surveillance active en collaboration avec le CHU de Nantes pour identifier tout nouveau cas de cancer sur le secteur. Les mêmes modalités d’enquête épidémiologique seront reconduites et un questionnaire leur sera adressé afin de documenter leurs expositions et les facteurs de risque recherchés.

Plus d’informations sur le site de Santé publique France

Qu’est-ce qu’une étude de contexte local ?

Une étude de contexte local a pour objectif d’identifier l’ensemble des craintes, des questionnements, des attentes, des savoirs locaux et des actions mises en place localement. Les éléments recueillis complètent les informations déjà identifiées lors des échanges avec le Collectif de parents et la visite des sites. Ils sont pris en compte dans les études épidémiologiques.

Plus d’informations sur le site de Santé publique France

Comment les habitants sont-ils informés de l’avancée des investigations ?

Les habitants du secteur de Ste-Pazanne sont régulièrement informés par le biais du comité de suivi, qui rassemble l’ensemble des parties prenantes (notamment le Collectif de parents « Stop au cancer de nos enfants », les professionnels de santé, les élus,...) dans une démarche participative. Les médias sont également informés à chaque étape des investigations.

Deux réunions publiques ont par ailleurs été organisées à Ste Pazanne (le 4 avril et le 25 novembre 2019).

Une réunion enfin été organisée le 11 septembre 2019 pour communiquer aux 300 parents d’élèves de l’école Notre-Dame de Lourdes de Ste-Pazanne présents les résultats de la campagne de levées de doutes réalisée au cours de l’été dans l’école.

Toutes les informations (les communiqués de presse, FAQ,…) sont mis à jour régulièrement :

Sur le site de l’ARS : www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/investigations-sur-lexces-de-cas-de-cancers-pediatriques-sur-le-secteur-de-ste-pazanne

Sur le site de Santé publique France : https://www.santepubliquefrance.fr/regions/pays-de-la-loire/article/cas…

Les professionnels de santé du secteur de Ste-Pazanne ont-ils été informés de la situation ?

Des professionnels de santé participent au comité de suivi organisé régulièrement pour informer les parties prenantes de l’avancée des investigations.

Deux rencontres ont par ailleurs été organisées par l’Agence régionale de santé. Une première réunion, destinée aux professionnels de santé du secteur de Ste-Pazanne, a réuni 68 personnes le 9 mai 2019. Les professionnels présents ont été sensibilisés aux spécificités et aux symptômes des cancers pédiatriques, afin de favoriser le dépistage précoce. En partenariat avec les CHU de Nantes et Angers et le réseau OncopedPL, l’ARS a par ailleurs organisé le 18 juin 2019 à l’attention des médecins de la région un Enseignement Post Universitaire sur les signes d’alerte des cancers de l’enfant.

Quelles sont les perspectives de recherche scientifiques sur les cancers pédiatriques ?

A la demande de la ministre en charge de la recherche, l’Institut national du cancer a engagé des travaux dans le cadre d’une « Task Force » mise en place par l’Institut pour accélérer la recherche fondamentale sur les cancers pédiatriques.

Les cancers pédiatriques sont une multitude de maladies rares et près de 20 % des enfants malades ne sont pas guéris. Comprendre les causes de leur survenue, leurs caractéristiques ou encore de prévenir les séquelles nécessitent de rassembler, partager les expertises et de favoriser des projets interdisciplinaires. Pour avancer sur ces questions majeures des cancers de l’enfant une cellule de coordination « Task Force » dédiée à la recherche fondamentale en cancérologie pédiatrique, réunit des collectifs d’associations de parents et chercheurs. L’objectif est de définir les questions de recherche et d’élaborer une proposition de travaux à engager en lien avec les attentes des familles.

Plus d’informations sur les travaux engagés dans le cadre de la Task Force