Qu’est-ce que l’accès direct ?
L’accès direct permet à un patient de consulter un masseur-kinésithérapeute sans prescription médicale dans deux cas de figure :
- En l’absence de diagnostic médical préalable, le masseur-kinésithérapeute peut réaliser jusqu’à 8 séances par patient sans prescription médicale ;
- En cas de diagnostic médical préalable, le masseur-kinésithérapeute peut pratiquer son art sans prescription médicale conformément aux recommandations de bonnes pratiques professionnelles.
Le masseur-kinésithérapeute adresse systématiquement au médecin traitant un bilan initial ainsi qu’un compte-rendu des soins réalisés qu’il reporte dans le dossier médical partagé du patient.
Il oriente le patient vers son médecin traitant, ou à défaut vers un autre médecin, dès lors qu’un diagnostic ou un avis médical est nécessaire.
Qui peut pratiquer en accès direct ?
Depuis 2023, les masseurs kinésithérapeutes peuvent proposer, sous conditions, des séances en accès direct au sein des établissements de santé, des établissements et services sociaux et médico-sociaux, des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), des centres de santé et des équipes de soins primaires (ESP) ou spécialisées (ESS).
A compter de juin 2025, l’accès direct est également expérimenté, sous conditions, au sein des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) dans 20 territoires pilotes, dont la Vendée.
Comment participer à l’expérimentation ?
Le masseur-kinésithérapeute qui souhaite participer à l’expérimentation doit :
- Être installé (titulaire ou collaborateur) dans le département pilote ;
- Être adhérent d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS)
- Déclarer sa participation auprès de l’agence régionale de santé (ARS).
L’inscription est obligatoire via le formulaire disponible en ligne ci-après :
https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/acces-direct-en-cpts
La liste des masseurs kinésithérapeutes participant à l’expérimentation sera publiée sur le site internet de l’agence régionale de santé et transmise aux organismes de sécurité sociale concernés.
L’expérimentation est prévue pour une durée de 5 ans jusqu’en 2030. Il est possible de déclarer sa participation jusqu’à six mois avant son terme soit au plus tard le 31 décembre 2029.