Vaccination Grippe / COVID-19

Communiqué de presse

Le virus de la grippe sévit habituellement d'octobre à mars. Parce qu'il évolue chaque année, il est indispensable de s'en protéger en se vaccinant tous les ans. Le virus du COVID-19 circulant sur la même période automnale, il est recommandé de se vacciner contre ces deux virus différents.

Dans son dernier bulletin épidémiologique, Santé Publique France rapporte une dégradation de la situation sanitaire en lien avec les infections respiratoires aigües. La campagne de vaccination grippe / COVID-19 vise la protection des personnes à risque de développer des formes graves. Afin d’aborder la période des fêtes de fin d’année le plus sereinement possible, il est essentiel de nous mobiliser pour protéger les plus fragiles.

Pour limiter les contaminations et protéger les plus fragiles, il est essentiel en cette période de forte circulation des virus hivernaux de respecter les gestes barrières, qui sont efficaces à la fois contre le Covid-19 et contre la grippe.

Les bons réflexes sont les suivants :

  • Le port du masque en présence de symptômes, dans les lieux très fréquentés, en présence de personnes fragiles et à risque de formes graves,
  • L’aération et la ventilation régulière des espaces clos,
  • Le lavage régulier des mains,
  • L’utilisation de mouchoir à usage unique et le fait de tousser ou d’éternuer dans son coude,
  • La distanciation physique lors des épidémies.

Une fois combinés, ces gestes simples constituent un bouclier de protection efficace : ils font barrage aux virus et contribuent à se protéger et à protéger son entourage. Les gestes barrières doivent être appliqués par toute la population, y compris les personnes vaccinées.

La vaccination contre la grippe et le Covid-19 est fortement recommandée, car elle permet de faire baisser la mortalité et les formes graves. Les deux vaccinations sont pleinement compatibles : les deux injections peuvent être pratiquées le même jour. Par ailleurs, si les deux vaccins ne sont pas administrés au même moment, il n’y a pas de délai à respecter entre les deux vaccinations.

  • Les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • Les personnes (à partir de 6 mois) atteintes de comorbidités ayant un risque plus élevé de forme grave de la maladie (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) ;
  • Les personnes immunodéprimées ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les résidents en EHPAD et USLD ;
  • Les personnes à très haut risque de forme grave selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision partagée avec les équipes soignantes ;
  • Les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial. La vaccination est ainsi vivement conseillée à l’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois.

  • Les médecins ;
  • Les infirmiers, sans prescription pour les personnes de 16 ans et plus et sur prescription pour les personnes de moins de 16 ans ;
  • Les sages-femmes pour les femmes enceintes, les personnes majeures de l’entourage de la femme enceinte, ainsi que pour les nourrissons de moins de 8 semaines. Elles peuvent également vacciner les personnes mineures, ciblées par les recommandations ;
  • Les pharmaciens, un décret publié au Journal officiel le 9 août 2023 élargit les compétences des pharmaciens. Ils peuvent désormais prescrire et administrer l’ensemble des vaccins du calendrier vaccinal aux personnes âgées d’au moins 11 ans
  • Cas particulier : les personnes allergiques à l'ovalbumine ou à une vaccination antérieure doivent s'adresser à leur médecin pour la vaccination ou à une sage-femme dans le cadre de ses compétences (femmes, personnes de l’entourage de la femme enceinte et du nouveau-né).

Pour limiter la pression sur les services d’urgences, il est essentiel que la population adopte les bons comportements en cas de problème de santé. En cas d’apparition de symptômes, il convient de consulter prioritairement son médecin traitant.

En cas d’absence ou d’indisponibilité du médecin traitant, on peut joindre un autre cabinet médical, SOS Médecins (au 36 24 (0,15€/min) dans les zones couvertes par cette structure : Nantes et Saint-Nazaire), une maison ou un centre de santé proche de chez soi afin d’obtenir un rendez-vous. Le soir après 20h, le week-end à partir du samedi midi et les jours fériés, il est possible de joindre un médecin de garde en appelant le 116 117 (ou SOS Médecins dans les zones couvertes par cette structure).

Ce service permet, selon la situation :

  • de recevoir des conseils médicaux par téléphone ;
  • d’être informé du lieu où consulter le médecin de garde le plus proche ;
  • de recevoir la visite d’un médecin de garde ou de SOS Médecins (dans les zones couvertes par cette structure) ;
  • d’être pris en charge à l’hôpital.

Dans le Maine-et-Loire, en Sarthe et en Vendée, le 116 117 fonctionne également en journée (voir le détail des horaires sur notre site internet).

A noter : le 116 117 concerne uniquement les « soins non programmés », c’est-à-dire les problèmes médicaux aigus (douleur, infection, traumatisme mineur, souffrance psychique…) ne relevant pas d'une urgence vitale (malaise, gêne respiratoire, trouble neurologique, douleur thoracique, traumatisme grave…). Ne pas se déplacer aux urgences avant d’avoir pris un avis médical (en appelant le 15), car les délais d’attente peuvent y être très allongés en cette période. Le médecin régulateur évaluera votre situation et vous dirigera vers le recours le plus adapté. En cas d’urgence vitale, composez le 15.

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