L'habitat dégradé dans les Pays de la Loire et les enjeux de santé

Etude et rapport
photo d'une fenetre prise sur un habitat dégradé

En 2018, l’ARS, la DREAL et l’Insee régional ont travaillé de concert pour mieux repérer le profil des habitations où les conditions de logement sont plus fréquemment dégradées et d’identifier le profil des ménages les plus touchés.

Les conditions de logement constituent un déterminant de santé au même titre que d’autres déterminants environnementaux comme l’air, l’eau et les sols. Afin de cibler les actions publiques et de soutenir les ménages qui vivent dans des habitats indignes, il est nécessaire de repérer le profil des habitations où les conditions de logement sont plus fréquemment dégradées et d’identifier le profil des ménages les plus touchés.

Dans le cadre du Projet régional santé environnement (2016-2021), l’axe stratégique « Bâtiments, habitat et santé » a pour objectif principal d’améliorer le repérage et la prise en charge des situations d’habitat indigne, en mobilisant les relais auprès du public et les collectivités.
Cet objectif nécessite de croiser des données du bâti, du social et de santé afin de préciser les caractéristiques des territoires concernés.

Cet état des lieux est le fruit d’un partenariat entre l’Insee, la DREAL, la CAF du Maine-et-Loire et l’ARS et fait suite à la publication de l’Insee de septembre 2018.
Les données sur l’habitat dégradé présentées ici proviennent principalement de la base Fideli (Fichier DEmographique des Logements et des Individus)1 de l’Insee. Dans la mesure du possible, nous présenterons les résultats à l’échelle de l’EPCI (Etablissements Publics de Coopération Intercommunale – souvent appelés les Communautés de Communes).