A ce titre, le recours aux Unités de soins palliatifs (USP) sera renforcé en région afin d’atteindre à minima le seuil de 1 lit d’USP pour 100 000 habitants. En complément, l’ARS veillera à la qualité des prises en charges dispensées dans les 377 LISP (Lits identifiés de soins palliatifs) existants. Au cas par cas, certains territoires peu ou mal couverts seront renforcés.
Les EMSP (Equipes mobiles de soins palliatifs) quant à elles se verront confier une responsabilité de couverture territoriale afin de garantir que chaque établissement et service médico-social de la région dispose bien d’une possibilité de recourir à leur expertise. En termes d’animation des acteurs des soins palliatifs, il est proposé de reconnaître formellement cette mission pour chaque territoire de santé en s’appuyant sur les interactions existantes entres les EMSP et/ou les dispositifs d’appui de type réseau.
Au niveau régional, l’ARS favorisera les échanges entre les têtes de pont territoriales afin de mutualiser au mieux les éléments pouvant l’être à cette échelle.
Pour tenir compte de l’évolution des modalités de prise en charge et d’accompagnement, des évolutions législatives ; des actions du plan régional sont dédiées à l’appropriation de nouveaux droits et outils à disposition des usagers et des professionnels.
La formation constitue un axe à part entière du plan régional. Des actions d’information et de sensibilisation permettront d’impliquer l’ensemble des parties prenantes afin de ne pas cantonner l’expertise aux seules équipes spécialisées.
En complément, l’ARS met à disposition sa connaissance des ressources et accompagnera la diffusion des informations et des données dans une dynamique de partage et de transparence. A ce titre, la co-construction du plan régional et son suivi sont conduits par un groupe commun CRSA (Conférence régionale de santé et de l'autonomie) et ARS.
Une fois stabilisés ces premiers éléments, notre stratégie visera davantage le domicile pour permettre le respect des choix de chacun. Cette évolution implique de mobiliser les HAD (Hospitalisation à domicile), les professionnels de ville mais aussi les ressources expertes afin de définir conjointement les conditions nécessaires au déploiement de l’accompagnement au domicile dans une dynamique de fonction d’appui aux professionnels de la ville.
Le plan d’actions régional se décline en 4 axes et reprend l’architecture du plan national paru en décembre 2015. Il se décline dans un premier temps sur 2016 et 2017 sachant que les travaux relatifs à la démarche palliative seront intégrés dans le futur PRS 2018-2022.