Le chikungunya, la dengue et le zika (cas biologiquement confirmés) sont des maladies à déclaration obligatoire toute l’année.
La surveillance des cas humains de chikungunya, de dengue et de zika en France métropolitaine participe à l’objectif de prévention ou de limitation de l’instauration d’un cycle de transmission autochtone de ces virus. Elle est adaptée au risque vectoriel.
Le signalement des cas est à faire auprès de l’ARS (vous trouverez les fiches de notification dans les documents à télécharger):
Numéros et adresse mail réservés aux professionnels.
N° VERT : 0 800 277 303
Fax : 02 34 00 02 89
Email : ars44-alerte@ars.sante.fr
Une surveillance épidémiologique renforcée est mise en place chaque année du 1er mai au 30 novembre, période d’activité du moustique tigre, dans les 5 départements de la région depuis 2020.
Cette surveillance repose sur le signalement immédiat des cas confirmés de chikungunya, de dengue et de zika, à l'ARS, par les médecins cliniciens et les biologistes par le biais de la fiche de déclaration obligatoire téléchargeable en fin d'article.
Il est recommandé de demander la confirmation biologique des trois infections (chikungunya, de dengue, zika) même si le diagnostic clinique est plus orienté vers une des pathologies, en raison de symptomatogies souvent peu différentiables et d'une répartition géographique superposable (région intertropicale).
Définitions :
Un cas importé est un cas ayant séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.
Un cas autochtone est un cas n'ayant pas séjourné en zone de circulation connue du virus.
La carte des zones de circulation du virus est téléchargeable en fin d’article.
Le signalement déclenche une enquête épidémiologique et une enquête entomologique et, si nécessaire, des actions de lutte anti-vectorielle, pour prévenir une transmission locale à partir des cas importés.
Modalités de prise en charge et recommandations
Vous trouverez à la fin de cet article des repères pour votre pratique professionnelle.
A noter qu'il existe pour le virus Zika, en dehors de la transmission vectorielle, un risque de transmission sexuelle et un risque de transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse. Une vigilance particulière est à apporter à vos patientes enceintes ou ayant un projet de grossesse qui envisagent un voyage ou de retour de zone de circulation connue du virus Zika.